Thaïlande suite et fin

Une semaine à la montagne au Nord de la Thaïlande

Un vol direct Air Asia Krabi Chiang Maï nous permet de rejoindre en 2 h le nord de la Thaïlande et sa capitale régionale Chiang Mai. Nous nous évitons ainsi 1200 kms en 2 jours de train et un passage par Bangkok.

Grande ville, certes, mais où il fait bon vivre. Le cœur historique est enserré dans un carré délimité par un canal et des anciennes murailles.  Certains quartiers ressemblent à des petits villages de campagnes. De nombreux temples ou autres monuments s’égrènent au fil des rues, le plus beau Wat Phra sing.

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L’habitat est harmonieux. La vie semble nonchalante, et les gens peu stressés. Cool, ça nous va bien.

C’est décidé ce soir pas de riz thai mais une vraie pizza chez un vrai pizzaiolo italien, c’est excellent ! Nous visiterons aussi, mais c’est loin à vélo, le marché nocturne avec son marché aux fleurs où celles-ci ne sont exposées que le soir, chaleur oblige. p1020810-fileminimizer

Le lendemain nous louons un scooter avec comme objectifs de visiter une cascade, un temple et la forêt aux environs de Chiang Mai. En guise de cascade presque à sec (baignade pas du tout assuré) nous visiterons un monastère très sympa noyé dans la végétation, magique ! Ce sera ensuite le Wat Doi Suthet très couru (308 marches pour l’atteindre) mais très beau avec sa vue panoramique sur la vallée.

Nous terminerons par un tour en forêt. Il nous faut maintenant prendre le chemin du retour avant la nuit car un massage Thai nous attend ce soir. Les masseuses ici sont accompagnées par une association avec comme objectif la réinsertion sociale de ces jeunes femmes sortant de prison.

Notre voyage se poursuit en bus puis en taxi plus au nord, à 3km de la frontière du Myanmar pour arriver à Thaton. Petite ville séparée en deux par une belle nationale, 4 restos 4 hôtels, un marché et un 7/eleven (équivalent de carrefour market)

Notre hôtel, un bungalow en paillotte un peu en retrait mais au bord du Mékong est bien agréable malgré les moustiques. 1-home-a-thaton-fileminimizer

Un petit besoin de repos (cheville tordue pour Vorlette et coup de fièvre pour Serge) nous fera séjourner 3 jours dans ce village. Ici ce sera la découverte en scooter de la plaine du Mékong avec ses villages, ses cultures, le temple Royal de Thaton surplombant la ville, la rencontre des villageois. Ce fut un moment paisible et agréable où nous découvrons des gens sympas et tranquilles.

Panel de Bouddhas vu au temple Royal de Thaton :

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Pour poursuivre notre voyage vers le Laos nous décidons de prendre un « longue queue » pour descendre le Mékong jusqu’à Chiang Raï avec quatre autres passagers. Moments inoubliables : la rivière, est assez large mais sauvage par endroit. Notre pilote expert doit négocier les méandres du fleuve et parfois slalomer entre les rochers. C’est assez sportif !

 

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Chiang Raï, notre hôtel bon marché est un peu excentré, c’est donc à vélo que nous nous rendrons au night bazar, un grand marché de nuit avec cantine en plein air. Repas et spectacle de danseuses compris.

La ville dite « petite sœur de Chiang Mai » n’en a pas les attributs et nous parait bien banal. Le lendemain à scooter nous découvrons les alentours dont : une cascade en forêt sympa, la curiosité locale le temple blanc (bof ! Trop de monde), une plantation de thé à Singha Park. p1020994-fileminimizer

Nous finirons notre sortie par un bain dans des sources d’eau chaude au bord du Mékong. Le soir dernier massage Thaïlandais pour nous car demain nous entrons au Laos par Chiang khong/Houay Xay. La suite sera une autre histoire….

Asie du Sud-est Thaïlande du 7 au 30 novembre 2016

1ere étape            Une semaine à Bangkok,  

Départ de Katmandu le 7 novembre direction Bangkok Thaïlande via Delhi pour notre première destination en Asie du Sud-est. Dès l’aéroport d’arrivée, nous nous rendons compte de l’écart de niveau de vie immense entre le Népal que nous venons de quitter et la Thaïlande. Tout ici est au standard occidental, transport, routes, habitat, service.

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Ce n’est pas pour rien que la Thaïlande est appelé tigre de l’Asie du Sud Est par son développement économique et ses exportations. Avec une population de 67 millions d’habitants, c’est un poids lourd de la région. Bangkok la capitale, avec environs 15 millions d’habitants, est une ville tentaculaire aux multiples facettes. Au premier abord une ville moderne, avec ses buildings, ses centre commerciaux, ses centre d’affaires, ses longues avenues, mais où peuvent se côtoyer : temples avec des moines nu pied, quartiers traditionnels fait d’habitations de bois, enserrés entre les buildings. On ressent comme une vie de village dans ces quartiers calment qui contrastent avec la ville affairiste et trépidante.

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Jeunes moines et collégiens

Nous y passerons 5 jours. Nous choisissons pour nous déplacer, le fleuve Kao Phra, où des bateaux bus rapides vous déposent aux quatre coins de la ville, sans bouchons et sans trop de pollution, à part les fumées des moteurs ! Nous nous promènerons aussi, toujours en bateaux publics et pour un coût dérisoire (20 à 40 ct d’euros), sur les Klongs (canaux) pour nous enfoncer au cœur de quartiers paisibles. Mais la ville affairée et commerçante n’est jamais très loin, au détour d’une ruelle, d’une allée.

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Par ce moyen de transport nous visiterons les temples et monastères principaux, appelés aussi Wat comme : Wat Arun , Wat Phra et son immense Bouddha couché de 46 m de long et 15 m de haut avec ses énormes structures verticales.

5-fileminimizer Wat Traimit près du quartier chinois, notre préféré avec son Bouddha de 5,5 tonnes d’or massif, Golden Mountain et son monastère.

Nous avons aimé nous perdre dans des quartiers tels que : Khaosan, touristique mais sympathique, Siam et ses grands centres commerciaux ou encore les Champs Elysée locaux près du monument de la Démocratie !

A ce propos nous constatons des forces de l’ordre impressionnantes qui n’hésitent pas à immobiliser tous les véhicules et tous les piétons au passage de véhicules officiels, les gens s’agenouillent même et tout est silencieux. On peut rappeler que le pouvoir militaire est puissant ici, on ne compte plus les coups d’états. Le dernier en date était en 2014.Nous assisterons aussi à des minutes de silence dans les lieux publics car le roi de Thaïlande est décédé en octobre. Des portraits immenses sont déployés à tous les coins de rue. Un deuil national sévère est de rigueur pendant 1 mois où les gens doivent s’habiller en noir et où toute fête est proscrite.p1020804-fileminimizer

Dans tous les quartiers, des cuisines ambulantes (triporteurs aménagés), fixes ou improvisées, proposent des plats locaux, à base de riz, pâtes, légumes, poissons, viandes. Nous n’avons pas inventé la mode des trucks food. La nourriture est importante dans la vie des thaïlandais. Ces restaurants en plein air sont pris d’assaut. Nous n’hésitons pas, nous aussi, car la cuisine est savoureuse.

 

2ème étape         

Une semaine dans les îles au centre de la Thaïlande

Après l’agitation de la capitale, nous prenons le train de nuit pour Surat Thani  destination finale l’île de Ko Samui. Notre wagon est occupé que par des occidentaux ! Comme dépaysement, il y a mieux ! p1020486

Nous arrivons à Na Thon le port principal de l’île, par le ferry et prenons un taxi collectif pour Bophut sur la côte nord de l’île moins envahie de touristes. Bophut, ancien village de pêcheurs possède une importante communauté de commerçants français. On comprend pourquoi ils vivent là…Ce sera notre camp de base pour la visite de l’île. Quel bonheur de se retrouver au calme sur une île !

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Le soleil est là, la chaleur aussi, le sable blanc la mer turquoise, tout y est comme dans le catalogue d’agence de voyage ! Nous profitons de l’endroit pour nous reposer, prendre le temps et flâner : marcher au bord de la mer, nager, seuls ou presque. img_20161114_111450-fileminimizer

Un bon moyen de découvrir l’île c’est le scooter, peu cher, 7 € journée. Le tour de l’île fait une centaine de kilomètres. Nous en ferons le tour avec arrêts successifs à des Wat ou temples, des plages isolées, une rhumerie Hic ! Nous irons à la découverte d’une cascade au centre de l’île avec marche en forêt tropicale et baignade rafraichissante et reviendrons par une route étroite, accidentée et sinueuse qui coupe l’île en deux au milieu de la forêt équatoriale. Nous nous perdons mais grâce à Saint GPS, nous retrouvons notre home sweet home.

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Les grasses matinées sont appréciées et les bons petits repas de poissons aussi. Nous faisons également des marchés de nuit qui proposent de repas à prix dérisoires que nous dégustons sur de petites tables devant les cuisines ambulantes.

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Après 3 jours pleins et 4 nuits, nous reviendrons sur le continent, prendrons le bus pour atteindre Krabi en 3 h et son port, sur les rives de la mer d’Adaman. Nous sommes en face à Phuket où nous n’irons pas (le tourisme de masse, ce n’est pas pour nous). Notre nouvelle destination ce sont les îles de Ko Yao Noi et de Ko Yao Yai assez peu courues. Eh oui pas de plages paradisiaques ici, mais une population plus authentique, et d’une grande gentillesse. Le port, si l’on peut dire, pour s’y rendre est un embarcadère rudimentaire et provisoire. Il ne faut pas oublier que le tsunami de décembre 2004 avait fait beaucoup de victimes et des dégâts énormes sur les côtes thaïlandaises.p1020662-fileminimizer

La traversée se fait à bord de bateaux en bois d’un autre âge appelés « longue queue » par sa proue avant relevées. Il nous faut 1h pour atteindre Ko Yao Noi notre destination.

p1020605-fileminimizerC’est la plus petite et la plus habitée des 2. Nous longeons durant la traversée des îlots de formation karstique noyés sous une végétation tropicale avec parfois sa petite plage paradisiaque de rêve. Le temps est lourd et orageux. Les côtes sauvages sont composées de petites plages, mangroves, falaises karstiques et l’intérieur de l’île, de culture d’hévéa dont le latex sert, je vous le donne en mille, à la fabrication de préservatifs.

Bon moyen de se déplacer, comme tout le monde, le scooter (peu de voitures sur l’ile).

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Le ferry!! pour découvrir l’île voisine

Nous visitons ainsi l’ouest de l’île parsemée de nombreuses rizières et dont la côte n’est que mangroves boueuses inaccessibles mais avec aussi de jolis villages de maisons de bois sur pilotis.

 

Les locaux ici sont à majorité musulmane, des voiles apparaissent, des mosquées aussi. Nous ferons une sortie en mer sur une journée avec visite de 5 îles.

Mais nous ne sommes pas seuls dans ces îles paradisiaques et ce n’était pas prévu au contrat. Heureusement le lendemain à bord d’un kayak de mer nous partons tous les deux, rejoindre un îlot solitaire, ouah ! Nous longerons ensuite les côtes sauvages avec baignades assurées et rencontre insolite avec un iguane. p1020676-fileminimizer

Le dernier jour ce sera l’île de Ko Yao Yai, plus grande, peu habité occupée en grande partie par la forêt tropicale inaccessible. Nous ferons les 4 coins de l’île à la recherche de belles plages. Les plus belles sont occupées par de vaste resort (complexe touristique) hyper luxueux inaccessibles pour le routard moyen. Bref pas de place sur cette île pour le touriste à petit budget.

Le soir, quel spectacle!p1020750-fileminimizer

 

Trek au pays des Tamang et du lac sacré Gosainkund

Après 2 jours de repos à Katmandu qui suivait le trek des Annapurnas, nous voici partis pour un nouveau trek, en pays Tamang en compagnie de Sonam notre guide et Lobstang notre jeune porteur (16 ans, job de vacances pour lui). Cette région qui se situe au nord de Katmandu a été fortement touchée par le tremblement de terre d’avril 2015. Les stigmates sont encore bien visibles : glissements de terrain, routes défoncées, villages en partie détruits. Il nous faudra 8h pour faire les 120km qui séparent Katmandu de Syafrubesi, point de départ du Trek.

L’objet du trek : nous faire découvrir la culture et les traditions Tamang.

Les Tamang sont une ethnie de descendance Mongole originaire du Tibet tout proche (la frontière chinoise se trouve à 35mn en voiture de Syafrubesi).

Ils ont gardé leurs traditions dans leur façon de s’habiller, de se nourrir ou de se loger et ont conservé leur langue propre. Leur moyen de subsistance est l’agriculture vivrière (culture en terrasse de riz, mil, orge et légumes) et un peu d’élevage. Ils ont gardé aussi cette entraide familiale et un grand esprit communautaire qui subsiste au sein des villages. Les travaux des champs sont difficiles dans ces villages perchés. Couper, battre et rentrer les céréales et le foin se fait à la main et se transportent à dos d’hommes et de femmes évidemment. Tout cela dans des sentiers étroits et escarpés.

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Les villages Tamang avaient sans doute du caractère avec leurs maisons de pierre et de bois bien resserrés, leur petit monastère et leur école.

 

Malheureusement beaucoup de monastères ont été détruits et beaucoup de moines ont quitté la région pour Katmandu. Les maisons traditionnelles détruites sont remplacées par des abris de fortunes, en tôles ondulées données gratuitement par les autorités avec une aide financière de 700 € par famille (1300 € à venir mais quand ??). Ceux qui ont les moyens tentent de reconstruire mais les plus pauvres sortiront difficilement de ces abris précaires. Les trekkeurs reviennent de nouveau et peu à peu font revivre l’économie locale.

Les habitants gardent leur joie de vivre et leur sourire malgré la rudesse de leur vie. Nous pourrions prendre exemple !

Le trek du Tamang Héritage de 7 jours nous fera passer de village en village, en pleine activité des moissons. Nous passerons de 1500 m à 3800 m avec des paysages ressemblant à notre moyenne montagne : un peu d’Ardèche et de Beaufortin mais dominés par des 7000 enneigés que nous n’avons pas ! 50-ganesh-himal-fileminimizer29-fileminimizer

L’hébergement se fera en guesthouses (un peu nos refuges de montagne) plus ou moins confortables, chauffés ou pas. 31-fileminimizer

La nourriture est abondante à l’étape avec comme plat principal l’incontournable dal bath.

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Nous quitterons l’Héritage Tamang trek pour aller jusqu’au lac sacré Gosainkund à 4380 m soit le plus grand des 108 lacs du secteur. C’est un moment de pur bonheur au bord du lac et sur la crête dominant celui-ci d’où nous admirerons toute la chaine, du Manaslu au Langtang en passant par les montagnes du Tibet bien visibles.

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Nous redescendrons ensuite jusqu’au village de Sonam, Thulo Syabru. Nous y resterons 1 jour ½ afin de préparer le festival bouddhiste qui célèbre successivement les corbeaux, les vaches et les hommes. Toutes les maisons sont décorées d’œillets d’inde et la nuit venue elles sont illuminées de bougies ou de guirlandes électriques un peu comme le 8 décembre de nos amis lyonnais.

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Après cela retour sur Katmandu pour 4 jours et les dernières visites avant de partir pour…

Vous en saurez plus au prochain numéro !

Népal le toit du monde

KATMANDOU et 1er TREK

Bien arrivés à Katmandu après notre mois au Ladakh. On fera l’impasse sur les problèmes d’avion (retard, nuit supplémentaire à Delhi) bien gérés par Air India.

Katmandu : ville mythique dans nos esprits, destination fétiche des hippies des années 70, la ville est devenue tentaculaire, de 200 00 elle est passée à 1,5 million d’habitants. Les camions, les voitures et les motos ont remplacés les vaches sacrées de ces années là.   Nous arrivons à Thamel, le quartier des touristes et des trekkeurs. La ville est devenue bruyante, grouillante et irrespirable sur les grands axes. Nous visitons les sites connus de Durbar Square. Nous allons à Patan et Baktapur, villes classées où le tremblement de terre a endommagé de nombreux bâtiments historiques et temples. A Patan, nous retrouvons nos amis d’Annecy, Jean Luc et Catherine, le temps d’une soirée.

Le 6 octobre, nous partons pour Pokhara où les Annapurna se reflètent dans le lac (quand il n’y a pas de nuages….) Le 8, départ pour notre trek du sanctuaire des Annapurna d’une durée de 11 jours.

Nous partons en compagnie de notre guide Deepack et d’un porteur de l’Agence Glacier Safari Treks. De 1100m nous atteindrons le camp de base des Annapurna (ABC) à 4200m.

Escaliers, rizières en terrasse, villages Gurung, escaliers, potagers avec tomates, choux, gingembre, cultures de mil se succèdent. Succession de marches encore puis nous remontons la rivière Modi Khola dans une forêt tropicale où nous apercevrons quelques singes.

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De guest house en guest house, nous avançons vers le camp de base au rythme de 5 à 6 heures de marche par jour. Nous passons une zone d’alpage puis le paysage se fait plus minéral. Nous approchons des glaciers et des neiges éternelles. Les hautes montagnes se font désirées car nous ne pourrons les voir que de 6h à 10h du matin, les nuages nous envahissant pour le reste de la journée.

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Nous sommes épatés par le gîte et le couvert au regard des difficultés d’approvisionnement (tout à dos de mulets puis d’hommes).

Quelle ne fut pas notre émerveillement lors de notre montée vers l’ABC, où des montagnes gigantesques nous entourent et s’allument avec l’arrivée du soleil. Le sommet le plus prestigieux est l’Annapurna 1, 8091m, cher à Maurice Herzog, mais d’autres sommets aussi magnifiques entre 7000 et 8000m, l’entourent comme le South Annapurna, l’Annapurna 3, le Machhapuchhre, le Hiunchuli…

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Cela forme un cirque impressionnant. Nous aurons l’occasion d’entendre les montagnes craquer sous les avalanches de glace que nous ne verrons pas.

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Cinq jours de descente plus tard, nous retrouvons Pokhara et son lac pour une nuit de repos bien confortable. Le lendemain, c’est reparti pour 10 heures de bus (200 km…) OUF !… pour rejoindre Katmandu et ses embouteillages monstrueux. Nous finirons par 2 heures de bouchons pour entrer dans la ville.

Nous profitons ensuite de 2 jours de repos bien mérités à Katmandu pour repartir vers de nouvelles aventures…….

Ladakh suite et fin

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Virée en Royal Enfield dans la Vallée de l’Indus

V

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Quand le Zanskar se jette dans l’Indus
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Un monastère sur la route

 

 

 

Le Ladakh

Des montagnes arides aux contours déchiquetés encerclent cet ancien royaume bouddhiste. De splendides gompas (monastère bouddhique tibétain) sont perchés sur des effleurements rocheux parmi les stupas (monuments religieux bouddhiques blancs) chaulé et des mani (murets) couverts de galets plats sculptés de mantras. Le vent des montagnes emporte les messages des drapeaux votifs colorés que l’on aperçoit souvent aux sommets des cols ou de difficultés du relief. Les moulins à prières tournent dans le sens des aiguilles d’une montre afin de répandre le mérite des prières ou mantras. Des peintures murales aux couleurs vives et de nombreuses statues de bodhisattva ornent l’intérieur des gompas.

 

La société traditionnelle ladakhie a beaucoup à apprendre à l’occident en termes de respect de l’environnement et d’entraide sociale. Bien que la plupart des Ladakhis soient pauvres, les maisons traditionnelles en brique crues sont vastes et assez confortables, et chaque foyer produit son carburant (bouses de vaches séchées, petit bois) et sa nourriture (moins vrai à Leh, en ville) : produits laitiers, légumes, orge. Une telle autosuffisance relève d’un exploit, compte tenu de la brièveté de la saison propice à l’agriculture et de la superficie très limitée des terres arables au fond des vallées, comme des oasis dans ce désert d’altitude, où l’eau doit être laborieusement acheminée depuis les torrents alimentés par la fonte des glaciers (système de canaux d’irrigation).

Aujourd’hui, dans les villages que nous traversons, nous ne voyons plus de jeunes (entre 6 et 40ans). Tous vont à l’école publique ou privée dans le village le plus proche ou à la ville. Ils ne reviennent pas au village pour les travaux difficiles des champs (agriculture et élevage de chèvres pachmina) et une vie quasi monastique en hiver. Avec l’ère de l’informatique, le monde s’ouvre au jeune de ces pays reculés. Des perspectives nouvelles s’ouvrent à eux. L’évolution va très vite et gare aux effets pervers : marchandisation, pollution, exode rural = fin de l’agriculture pastorale.

Le ladakh est encerclé par de spectaculaires parois montagneuses de diverses couleurs qui composent un spectacle inoubliable. L’accès par la route nécessite de franchir de nombreux hauts cols tortueux qui ferment de octobre à mai (conditions hivernales : de 0 à -30 degrés, neige). L’altitude du Ladakh varie entre 3500m et 7000m d’altitude. Leh, sa capitale est à 3500m.

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La ville de Leh

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Ladakh 1 ter: encore quelques photos

La vallée de la Markha

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Ballade charmante en remontant la rivière, cette vallée est parsemée de villages où nous dormirons chez l’habitant.
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Pont de bois et chemins…. parfois en équilibre

 

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Nous voici au Namiling-la (5200 m) avec notre Guide à gauche et des amis de rencontre.

 

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Mais où sont les propriétaires ????

 

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La descente de l’autre côté est longue mais nous permet de passer dans une gorge avec plusieurs couleurs de roches!! très chouette!

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Comme Katmandu est la ville rêvée pour les connexions internet, nous reprenons le cours de notre voyage à la date du 8 septembre lors de notre arrivée à Leh au nord de l’Inde.

Leh

Enfin nous voici à la montagne !! Quelle émotion pour moi de revenir dans cette partie du monde où j’étais venue il y a 10 ans précisément avec le CAF d’Annecy (Merci Joële et Dominique) et pour Serge, survoler tous ces pics de l’Himalaya au lever du soleil !… L’atterrissage, impressionnant, nous rasons les sommets et passons entre les montagnes pour atterrir. Nous sommes envoûtés et aussitôt le souffle court (nous atterrissons à 3600m d’altitude) nous prenons un taxi pour notre hôtel Zik Zik Holidays. Charmant avec son jardin et nous dormons, nous nous acclimatons…

Lamayuru en moto : le quatrième jour nous prenons possession d’une Royal Enfield 500, le but : la découverte de la vallée de l’Indus, voir le mélange des eaux du fleuve Zanskar avec l’Indus, admirer 2 jolis monastères sur le chemin, et les paysages très accidentés. Nous mettrons 3h30 pour atteindre notre but le Monastère de Lamayuru et parcourir les 120 km à l’aller comme au retour, ouf ! Pourquoi tant de temps : la route qui devient de plus en plus escarpée, vertigineuse à couper le souffle, en arrivant sur Lamayuru et les règles de prudence qui s’impose. Heureusement la circulation n’est pas trop dense !

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Trek Vallée de la Markha : 2 jours de repos et une conjonctivite plus tard nous repartons pour un trek de 6 jours pour la vallée de la Markha. Nous commencerons le trek à 3200m en traversant le fleuve Zanskar, suspendu dans une nacelle faute de pont (pont emporté par les eaux) … ouh la ! La! Le sentier remonte la vallée en suivant le torrent, les étapes se succèdent, (Sku, la Markha, Hankar, Nimaling à 4700m avant l’ascension du col Chongmaru-la à 5200m. Nous avons survécu à l’épreuve, malgré des maux de tête importants pour Vorlette, chaque jour de trek. Cela lui gâche un peu le plaisir de la marche. Nous avons apprécié les vallées monstrueuses par leur taille, les couleurs toujours changeantes (roches couleur ocre, verte, grise et même rose), les nombreux stupas sur le chemin, , les hauts sommets (+ de 6000m) tout enneigé, les villages avec leur monastère, les oasis vertes au milieu de ce désert minéral où les habitants font les moissons à la main, rentre l’orge à dos d’hommes ou à dos d’ânes. Nous avons apprécié l’accueil dans les « homes stay », (chambre d’hôte un peu rudimentaire mais où la nourriture est locale, bio et bonne). La descente somptueuse du col, dura 6h (on cheminera au milieu de gorges profondes, entourées de pentes abruptes, de sentiers parfois escarpés, de passage de ponts de bois sommaires. Le trek s’arrête à Cham Sumdo 1700m plus bas. De là nous prenons un taxi pour la visite du magnifique monastère d’Hémis puis effectuons le retour sur Leh.

 

Lac Pangong 4300m et le col de Changla 5360m

Quelques jours de repos plus tard, virée en taxi collectif avec 2 Bangalore (2 indiens de Bangalore !) et une vieille polonaise au lac Pangong qui se situe à 120 km à l’est de Leh. A 4300 m, ce lac, long de 150km et large de 4 à 15km, est la frontière contesté entre la Chine et l’Inde. Le paysage est lunaire, l’eau est turquoise digne des lagons Tahitiens, et entouré de montagnes ocres puis enneigées. Mais sachez que pour atteindre cet endroit idyllique, ce n’est pas une partie de plaisir. Nous mettrons 5 h pour faire 150 km qui s’explique par, l’absence de goudron sur les ¾ de l’itinéraire, un col à 5200 m à passer, des lacets époustouflant, le croisement avec les autres véhicules périlleux, de la poussière partout…

 

Photos Rajasthan

Les photos du Rajasthan qui n’ont pas pu être téléchargé, problème internet.

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Delhi Le Fort Rouge
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Delhi le Tombeau d’Humayun
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Delhi Temple du Lotus Bahaï
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Jodhpur La ville bleue
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Jodhpur rencontre amicale
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Udaipur vue du Lake Palace depuis le City Palace
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Udaipur Balade et rencontre au milieu du lac
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Puschkar Les Ghats où les pèlerins s’immergent dans le lac sacré.
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Jaipur Les parfaits toutous au Palais du Vent
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Jaipur Un autre Lake Palace
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Jaidpur Le Palais des singes
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Agra Palais de Fathepursikri
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Agra Vous connaissez ?
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Agra et son Taj Mahal Retrouvailles avec Jeanne et son amie